Et si accepter son corps n’était pas une destination, mais un chemin à emprunter pas à pas ?
Tu as peut-être déjà lu ou entendu des conseils pour “apprendre à t’aimer telle que tu es”. Pourtant, malgré ta bonne volonté, tu ressens encore de l’inconfort face au miroir, une gêne à te montrer, ou cette petite voix intérieure qui critique chaque imperfection.
Ce que tu ressens dans ces moments-là est bien souvent un subtil mélange de frustration, de tristesse, voire de culpabilité ou même de honte.
Et pourtant, ce regard critique et dur envers ton propre corps ne t’appartient pas totalement. Il est le fruit d’une histoire, d’un conditionnement, d’une société qui tente de nous imposer des standards de beauté figés, inatteignables, et surtout… sans fondements.
Alors comment faire pour accepter son corps ? Et bien, c’est aller au-delà de toutes ces injonctions, mais ce n’est pas un résultat à atteindre. C’est bien plus que cela : c’est un cheminement personnel, un véritable processus de transformation intérieure qui va te permettre de te réconcilier avec ton corps.
Ce chemin est extrêmement riche, et profondément libérateur. Mais il n’est ni linéaire ni simple. C’est une réappropriation, une reconstruction, parfois même une véritable guérison. C’est un voyage intime, parfois semé d’embûches, où se mêlent des souvenirs, des émotions, des ressentis, des influences sociales, des croyances profondément ancrées en toi.
Ce n’est pas un exercice de volonté pure, ni une injonction ou de la psychologie positive de comptoir. C’est une réelle exploration de soi.
Si tu espère qu’un jour du vas “aimer ton corps” grâce à des changements que tu auras réalisés, ou encore que tu t’es fait une raison en te disant que c’est “normal” de ne pas l’aimer tel qu’il est, alors lis bien ce qui suit.
Dans cet article, je t’invite à poser un regard neuf et beaucoup plus doux sur ce que signifie vraiment faire la paix avec ton corps. Pour te montrer que oui, toi aussi, tu peux retrouver un rapport apaisé à ton corps, fait de bienveillance envers toi-même, de confiance en ton corps, d’un amour profond pour qui tu es. C’est le chemin de l’estime de soi que je te propose d’emprunter avec moi.
Prête ? On y va
La première étape avant de pouvoir accepter son corps est de comprendre pourquoi il est parfois si difficile de l’apprécier pour ce qu’il est : une enveloppe charnelle qui nous permet de ressentir, de vivre et transmettre des émotions.
Cette difficulté vient en grande partie de l’extérieur. Ce sont des blessures que l’on porte en nous, mais qui ont bien souvent été créées par la manière dont la société nous renvoie notre propre image.
Dès l’enfance, notre regard sur le corps est façonné par des standards véhiculés partout autour de nous. Les médias, la publicité, la mode, les réseaux sociaux imposent des modèles qui glorifient la minceur, la jeunesse, la fermeté, l’harmonie supposée.
On a beau savoir intellectuellement que ces images ne correspondent ni à la réalité, ni – et c’est le plus important – à notre vision du monde, elles finissent tout de même par s’infiltrer dans l’imaginaire collectif et dans notre imaginaire intime. Elle deviennent une grille de lecture à travers laquelle on évalue notre propre image malgré nous.
Sans le vouloir, on intériorise alors que certains corps “valent plus” que d’autres. Qu’un ventre plat, une peau sans marques, un visage lisse sont synonymes de réussite, de mérite, d’amour possible. La pression sociale, insidieuse, façonne alors une image corporelle négative, même chez des personnes entourées ou en bonne santé.
Parfois plus insidieuses mais plus douloureuses, les blessures intimes s’ajoutent aux injonctions collectives. Que ce soit des moqueries à l’école, des remarques d’un parent ou d’un proche, des commentaires sur ton apparence pendant l’adolescence, ou encore une relation toxique et même dans certains cas un diagnostic médical, toutes ces “petites choses” peuvent laisser une empreinte durable dans la relation que tu entretiens avec ton corps.
Ces blessures sont bien souvent plus difficiles à réparer car plus intimes. Elles proviennent non pas de la société ou d’inconnus, mais de gens qui nous sont proches, et dont on a du mal à reconnaître qu’ils puissent avoir eu des paroles ou des comportements blessants. C’est bien sûr d’autant plus vrai si tu as subit des traumatismes, notamment pendant ton enfance : violences psychologiques, sexuelles, physiques, … Tout ceci a contribué à construire l’image que tu as de toi, et c’est parfois lourd à porter même bien des années plus tard.
Ces expériences que tu as vécues sont parfois (souvent ?) minimisées, mais elles laissent pourtant des traces car elles façonnent une perception de soi parfois douloureuse, elles nourrissent les complexes physiques, et peuvent engendrer un sentiment de honte tenace. Elles finissent par forger des croyances limitantes : “je ne suis pas assez ceci”, “je suis trop cela”, “je dois cacher cette partie de moi”, “cette partie de moi ne mérite pas d’être aimée”, …
Ces blessures peuvent susciter de véritables blocages inconscients, si cela te parle, je t’invite à lire cet autre article qui t’expliquera comment la thérapie par l’image peut être utile pour dépasse ses blocages.
Qu’on le veuille ou non, on vit (et parfois on la subit) dans une culture de l’apparence qui s’appuie sur un biais psychologique qui est le conformisme. On nous vend l’idée que l’amour de soi ne serait permis que si on se conforme à l’image soi-disant “idéale” qui est véhiculée.
La seule solution possible serait alors de transformer notre corps pour ressemble à cet “idéal”. Cette comparaison crée un sentiment d’inadéquation, comme si notre propre corps était toujours en défaut. Cette vision crée de la distance permanente avec ce qui est : elle nous enferme dans l’idée qu’il faut corriger quelque chose pour pouvoir s’accepter.
Là aussi, s’installent des croyances limitantes qui nous poussent à croire que l’amour de soi est conditionnel : “je m’aimerais plus si je perdais X kg”, “si j’avais moins de rides”, “quand j’aurai perdu mon ventre”, “quand je n’aurai plus de vergetures”, …
Le corps devient alors un objet à maitriser, à contrôler. On le met au régime, on le pousse au sport à outrance, on le prive de repos, on le soumet au stress. Mais on oublie alors que le corps est avant tout un espace de ressenti, vecteurs d’émotions.
Le corps est – et doit rester – un lien direct à soi.
Le bonheur n’est pas réservé aux corps “parfaits” (je n’ai d’ailleurs toujours pas compris ce que pouvait être un corps “parfait”…), il n’y a rien à corriger, il y a tout à célébrer, apprécier pour ce qu’il représente, pour ce qu’il te fait vivre, pour ce qui te fait vibrer et ressentir profondément des émotions. Ton corps est parfaitement imparfait !
Maintenant que l’on a vu pourquoi on peut avoir un rapport difficile, voire conflictuel à son propre corps, et surtout après avoir compris que la solution n’est pas dans la correction de quelque chose, voyons maintenant quelle est l’étape suivante qui nous permet d’avancer sur ce chemin de réconciliation avec son corps.
Car il ne s’agit pas de balayer du revers de la main toutes les croyances que nous avons involontairement ancrées en nous. Il s’agit d’apprendre à les déconstruire, pour ne plus qu’elles empoisonnent notre image corporelle et qu’elles finissent par s’estomper d’elles-mêmes.
La première chose toute simple que tu peux faire, c’est de questionner ton propre dialogue intérieur : Qui regarde ton corps ? Est-ce ton propre regard, ou celui des autres que tu as intériorisé ? Apprendre à poser un regard plus bienveillant, plus nuancé, c’est aussi choisir de s’extraire du regard des autres pour se réapproprier sa propre vérité et son propre regard sur soi.
Plutôt que de juger ton corps de l’extérieur, tu peux aussi apprendre à l’écouter de l’intérieur. Qu’est-ce qu’il me dit aujourd’hui ? A-t-il besoin de repos, de mouvement, de douceur ? Cette approche sensorielle va te permettre de recréer une relation de confiance avec toi-même.
Une fois que l’on a réussi à changer sa perception de soi, quand tu auras réussi à ressentir que l’image que tu as de toi-même n’est plus le fruit d’éléments extérieurs, mais correspond à ce que tu ressens vraiment au fond de toi, alors vient l’étape de l’acceptation.
Mais accepter son corps ne signifie pas l’aimer chaque jour inconditionnellement. C’est plutôt lui accorder le droit d’exister tel qu’il est. C’est habiter ton corps avec un peu plus de paix, c’est cesser la guerre envers toi-même, même les jours où tu doutes. C’est te regarder sans violence. Te donner le droit d’écouter ton corps non plus comme un ennemi, mais comme un partenaire vivant.
Et c’est aussi t’autoriser à ne pas répondre aux injonctions positives qui nous répètent que tu “dois” t’aimer comme tu es. Parfois c’est tout simplement impossible, ou trop dur. Dans ces moments-là, la bienveillance envers toi-même commence par la tolérance de ce que tu ressens.
C’est ainsi que, petit à petit, tu vas apprendre à réapprivoiser ton reflet, même lorsqu’il ne correspond pas à ce que tu aimerais voir.
Même si aujourd’hui, je veux t’aider et te montrer le chemin, je ne suis pas ici pour te vendre du rêve.
L’acceptation de soi est un chemin personnel, fait de hauts et de bas. Il n’y a pas de révélation soudaine où, du jour au lendemain, on s’aime totalement. Parfois, on progresse et on se sent bien dans son corps. D’autres fois, on doute, on régresse, on ressent de l’hostilité envers soi. Et c’est normal.
Ce mouvement est naturel. Il reflète la complexité de notre rapport au corps, influencé par des décennies de conditionnements. Le plus important est de ne pas te juger pour ces fluctuations. Même dans les moments où tu ne “t’aimes pas”, tu peux choisir de ne pas te rejeter.
Et même si ce processus va te faire passer par des moments enthousiasmants et d’autres plus difficiles, il n’y a pas de retour en arrière possible, et chaque pas compte.
à ce stade de l’article, tu te demandes peut-être si tu es bien sur un blog de photographe ? Eh bien, oui, et je t’explique ici pourquoi dans mon approche, photo et développement personnel en font plus qu’un.
Car oui, chaque pas compte, et même si tu ne l’as pas encore réalisé, tu as déjà commencé ton propre chemin. Rien qu’en lisant cet article, tu t’ouvres déjà à une autre vision de toi-même, tu es prête à faire le prochain pas et c’est fantastique !
Comme toute transformation intérieure, changer de regard sur son corps va demander du temps, et les signes seront bien souvent discrets voire imperceptibles. C’est pour ça que je t’encourage à les reconnaître, à mettre ton attention dessus pour que tu puisses t’en servir comme un appui vers le pas suivant sur ton cheminement personnel.
Voilà quelques exemples de signes positifs, tu pourras te faire également ta propre liste à partir de ce que toi tu ressentiras :
Ces micro-changements sont précieux. Ils témoignent d’un début de réconciliation avec ton corps.
Pour réellement ressentir cette transformation intérieure dont je te parle, il ne suffit pas de l’intellectualiser, il faut la vivre, la ressentir au plus profond de toi. Et pour ça, rien de tel que le passage à l’action. Mais attention, pas l’action forcée, mais celle qui te donne de l’énergie, celle qui te nourrit.
Il existe une multitude d’activités qui peuvent à la fois te faire du bien et avancer sur ce chemin de l’acceptation de toi.
La photo bienveillante peut être une véritable expérience de reconnexion à toi, et à ce titre elle s’inscrit parfaitement dans le cadre de ces expériences nouvelles que tu pourrais tenter.
Lorsqu’elle est pratiquée dans un cadre sécurisant, avec un accompagnement spécifique et dédié, sans aucune pression de performance, elle devient un miroir doux et extrêmement puissant pour t’aider à avancer sur ton chemin personnel de réconciliation avec ton corps.
Ce que l’on voit dans un miroir est souvent influencé par nos jugements. Mais une photo prise avec un regard bienveillant peut déconstruire ces croyances. Elle permet de se redécouvrir. De voir non pas les « imperfections », mais l’énergie, la vulnérabilité, la beauté de l’instant.
C’est d’ailleurs ce qui anime toute ma démarche photographique. Je ne suis pas un photographe qui cherche à faire des images purement esthétiques. Je cherche d’abord à raconter qui tu es, qui tu es vraiment, et j’ai développé une méthode de travail qui me permet d’obtenir des images qui sont à la fois naturelles, authentiques et belles. C’est grâce à cela que tu pourras à la fois te reconnaitre et en même temps changer de perception sur l’image que tu renvoies.
Une séance de photo thérapeutique, ce n’est pas juste un shooting. C’est un espace de présence à soi, où chaque pose devient un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur. Le corps se détend, le masque tombe. Ce n’est plus une performance, c’est une rencontre. Ce n’est pas une série de poses à réaliser, c’est un espace qui t’es dédié pour que tu puisses exprimer qui tu es vraiment, pour que tu puisses ressentir, pour que tu puisses libérer les émotions qui sont en toi si tu en ressens l’envie, c’est un moment hors du temps qui est dédié à toi et rien qu’à toi. Il t’appartient, tu peux en prendre pleinement possession et lâcher prise car je suis là non pas pour te juger ou apporter encore un autre regard extérieur sur ton corps, mais pour être le témoin de qui tu es dans toute ta sincérité.
En repartant avec des images de toi dans lesquelles tu te reconnais vraiment, sans artifice, avec authenticité, tu pourras changer durablement la perception de ton image. Je ne te dis pas que ce sera instantané, mais tu verras que ces photos deviendront pour toi des points d’ancrage, des témoins tangibles du chemin parcouru.
👉 Je t’invite à consulter ce lien si tu souhaites savoir comment se déroule une séance de photo Estime de Soi.
Avant de terminer cet article, j’aimerais partager avec toi certaines interrogations qui reviennent souvent de la part de mes clientes. Elles pourront peut-être t’aider toi aussi à te projeter sur ce chemin
Il n’y a pas de critère à respecter, ni de performance à aller chercher. Ce qui importe c’est que tu puisses ressentir moins de colère, que tu puisse être plus douce avec toi-même. Si tu t’autorises à vivre au moins certaines choses sans vouloir changer ton apparence, alors tu es sans aucun doute sur ce chemin.
Cela peut aider, surtout si tu ressens une douleur profonde liée à ton image. Mais ce n’est pas une obligation. Tu peux avancer seule, avec des lectures, des pratiques corporelles, ou des accompagnements ponctuels, mais tu peux aussi te faire accompagner tout au long de ce chemin. Se faire accompagner ne veut pas forcément dire devoir trouver 1 unique thérapeute qui pourra t’aider, mais plutôt essayer différentes pratiques qui pourront, chacune à leur manière, te faire avancer. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai développé plusieurs partenariats avec des thérapeutes d’horizons différents, afin de pouvoir t’apporter aussi des idées qui peut-être te parleront.
Oui, j’en suis intimement convaincu, et les témoignages que je reçois me confortent dans cette idée. Mais à une condition : que tu te sentes en sécurité émotionnelle tout au long du processus. C’est le cadre sécurisant et la confiance qui va se créer qui te permettra d’être vraiment toi-même. Ce n’est pas la recherche de “belles” images qui transforme, mais l’expérience vécue : te sentir vue sans jugement, oser te montrer telle que tu es, t’ouvrir à un regard différent sur toi-même.
Chaque courbe, chaque ride, chaque cicatrice, chaque vergeture raconte quelque chose de toi. Elles ne sont pas des preuves de défauts quelconques, mais des marques de vie. Elles font pleinement partie de qui tu es, de qui tu es devenue au fil des évènements, des épreuves de la vie, et tout simplement du temps qui passe.
Le chemin vers l’acceptation est unique, parfois sinueux, mais toujours riche. Et si, au lieu de chercher à être parfaite, tu choisissais d’être présente à toi-même ? De revenir à toi, encore et encore, avec tendresse et vérité ?
Envie d’apprendre à accepter ton corps à travers la photographie ? Réserve ton appel découverte gratuit et échangeons ensemble. C’est sans engagement, juste une parenthèse pour discuter en toute bienveillance.
Et surtout, rappelle toi : Ton corps est ton partenaire. Il mérite ton respect. Il mérite ton amour. Pas demain, pas quand il aura changé. Mais aujourd’hui. Ici et maintenant.
Je suis Axel Vannier, photographe spécialisé en estime de soi et photographie thérapeutique à Versailles. J’interviens aussi à Paris et dans de nombreuses communes des Yvelines (Mantes-la-Jolie, Sartrouville, Rambouillet, Houilles, Les Mureaux, Élancourt, Maisons-Laffitte, Meulan, Montigny-le-Bretonneux, Triel-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine).